Journal Quotidien No 1
6 juin 2000
WomenAction 2000 | Live @ the UNGASS!

 

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Sans information il n'y a pas de participation

Le défi que lancera aux ONG de femmes la période post-Beijing +5 sera de réussir à trouver comment créer des structures pour améliorer notre accès aux processus de l'ONU. Aujourd'hui, l'expérience de beaucoup de représentantes d'ONG est qu'elles ne peuvent avoir accès à ces processus alors qu'elles sont venues à New York pour les évaluer. Nous pouvons développer des caucus qui travailleront de manière continue, afin de faire le suivi, d'interpeller et d'inspirer les gouvernements dans la mise en oeuvre des changements nécessaires. Ces caucus démocratiquement dirigés peuvent être fondés sur la transparence et l'accès à l'information que nous voulons voir se refléter dans l'ONU elle-même.

Pour accéder à l'information, nous avons besoin de formation et d'une infrastructure ainsi que de nous assurer que les nouvelles technologies ne répondent pas seulement aux exigences commerciales mais remplissent aussi l'article 19 de la Déclaration des droits de l'homme : " Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. "

 

Y a-t-il de l'espoir pour les femmes autochtones aux Nations Unies?

Les femmes autochtones reconnaissent que leur empowerment comme femmes ne viendra pas des conventions, accords et déclarations formulés par les Nations Unies. Il viendra de leurs efforts pour renforcer leurs organisations, nations et clans et ce, à tous les niveaux. Néanmoins, elles estiment que leur participation aux processus de l'ONU aura apporté des changements à la manière dont sont traité les enjeux les concernant, tels que le nécessaire équilibre entre les droits civils et politiques et les droits culturels, économiques et sociaux. Les femmes autochtones appuient la Plate-forme d'action mais déplorent les actions des quelques gouvernements qui reculent vis à vis des engagements pris à Beijing.

 

Amérique latine: Tous les droits, tous

Les femmes de l'Amérique latine et des Caraïbes prennent position pour la construction de sociétés plurielles, prêtes à vaincre toute forme de discrimination. Mais afin de travailler vers ce but, les femmes doivent exercer leur droit à la liberté d'expression et à l'information. Les femmes de cette région revendiquent la démocratie politique et économique ainsi que la démocratie dans les sphères culturelles et privées.

 

Avance limité des femmes en politique

par Sonia del Valle

Quoique la Quatrième conférence mondiale de Beijing a vu de légères augmentations dans la participation politique des femmes, sur tous les plans, ces petits changements laissent transparaître encore un fossé majeur entre les paroles et les actions. Les nations membres de l'ONU reconnaissent explicitement la participation égale des femmes à la politique comme étant fondamentale au processus démocratique et, de plus, cette participation est essentielle afin de cerner les besoins de la moitié de la population mondiale. Néanmoins, le fait que l'engagement des états membres manque au moment de la mise en oeuvre mine sérieusement la promesse de la Conférence de Beijing.

 

Nouvelles

Les ONG insatisfaits du processus actuel

Une grande partie des ONG arrivés en très grand nombre à l'ONU aujourd'hui se trouvent face à des délégations qui temporisent sur les questions des droits des femmes handicapées, des droits génésiques et sur les questions de justice économique. Devant un réel danger de recul quant à la Plate-forme d'action de Beijing, les femmes font circuler un document qui demande aux gouvernements de " faire leur travail " dans les négociations sur l'Outcome Document. Nous en reproduisons le texte dans cet espace.

Déclaration à la Session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les actions et initiatives pour la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing Au moment où l'Assemblée générale ouvre une Session spéciale, il faut amener les négociations préparatoires à leur conclusion réussie - un Outcome document fort, qui recommande des actions spécifiques et hardies pour accélérer la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing.

Il est clair que la majorité des pays sont ici afin de faire précisément cela. Ils ont mis en évidence leurs positions progressistes sur tous les douze domaines prioritaires d'action du Programme. Toutefois, quelques pays insistent pour affaiblir le Programme.

À Beijing, les femmes ont aidé à obtenir des engagements de la part de 187 gouvernements vers l'avancement des droits humains des femmes, de l'égalité des sexes et de l'empowerment des femmes. Depuis 1995, nous avons travaillé en partenariat avec les gouvernements dans nos communautés ainsi que sur les plans national et international afin de traduire les paroles du Programme de Beijing en actions concrètes. Ces actions sont à l'origine de changements réels et positifs dans les vies de nombreuses femmes. Mais il reste beaucoup à faire.

Dans les couloirs des Nations Unies et chez nous dans nos pays, les femmes de la planète surveillent ces délibérations. Nous vous demandons maintenant de rester fermes envers les engagements que vous avez pris à Beijing et, de concert avec les ONG, d'augmenter la cadence de nos efforts vers l'amélioration de la vie des femmes.

 

Éditorial

La tant attendue Session spéciale de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies pour évaluer le processus qui a débuté avec la mise en œuvre de la Plate-forme d'action de Beijing en 1995 a commencé. Tant le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annam, que le président de l'Assemblée générale, Theo Ben Gurirab, ont reconnu dans leurs discours inauguraux à la fois les progrès réalisés par les femmes pendant ces cinq dernières années et les obstacles qu'elles devront surmonter afin de réaliser l'égalité des chances et l'égalité dans les faits ainsi que la pleine reconnaissance de leurs droits humains et la possibilité de participer à part égale à la prise de décision dans leur pays. Le fait que ces questions soient débattues dans un forum international est un apport positif pour les femmes : la discussion sur ces questions à ce niveau prend une signification particulière à un moment où les femmes revendiquent une participation dans la recherche de solutions pour mettre fin à la discrimination basée sur le sexe et dans les décisions concrètes qui doivent se prendre pour réaliser ces solutions.

On a nommé la conférence de Beijing la " conférence des engagements ". Des délégués officiels de 189 pays ont signé des engagements spécifiques en faveur de l'égalité des sexes et ont aussi signalé leur désir de mobiliser suffisamment de ressources financières et humaines pour assurer la mise en œuvre concrète de l'accord. Cinq ans plus tard, nous trouvons que la représentation des femmes dans les espaces politiques et économiques demeure basse; cela demeure vrai sur le plan international, où très peu de femmes occupent des postes de prise de décision dans des organismes tels que l'ONU.

Les femmes ont-elles encore des alliés dans cette lutte? Le président de l'Assemblée générale en a nommé quelques-uns. Mais il ne fait aucun doute que les grands alliés du mouvement des femmes continuent d'être les organismes non gouvernementaux qui, avec leurs militantes et militants, jouent un rôle continu dans la mobilisation de toute la société civile et la sensibilisent à l'importance de la réalisation d'une justice sexo-spécifique dans la poursuite d'une justice globale. Il est certain que pendant cette réunion, les alliances se renforceront et de nouveaux accords émergeront pour que la voix et la présence de la société civile continuent à croître et à se renforcer.

 

What is Womenaction

Des femmes en action : les médias de femmes couvrent la Session spéciale Une coalition globale d'organisations de femmes oeuvrant dans le domaine de l'information et des médias offrira un accès mondial aux décisions qui seront prises au cours de la Session spéciale. Tous les jours, WomenAction 2000 fera ici le portrait d'un aspect de la large gamme de médias que nous employons pour diffuser les dernières nouvelles.

Un journal quotidien

Pendant la conférence Beijing +5, WomenAction 2000, en collaboration avec le comité de coordination des ONG (organismes non gouvernementaux), produira un journal quotidien édité par une équipe de journalistes venant d'Asie, d'Afrique, d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud. Ce journal sera publié en français, espagnol et anglais et diffusé sous forme imprimée, sur le Web et au moyen d'une liste de discussion. Pour recevoir le journal, abonnez-vous à cette liste en faisant parvenir un courriel à info@womenaction.org.

Des nouvelles africaines

Une coalition d'ONG des médias produira un journal quotidien en français et en anglais qui se concentrera sur les questions africaines. Cette contribution importante à l'accroissement de la visibilité des questions africaines pendant la Session spéciale fait suite au succès du journal The Flamme produit lors de la 6e Conférence régionale africaine sur les femmes tenue à Addis Abeba en novembre 1999. Le journal africain sera publié quotidiennement du 5 au 9 juin et diffusé sous forme imprimée, dans le site de Flamme à http://flamme.org/ et au moyen d'une liste de discussion. Pour s'abonner à celle-ci, faites parvenir un courriel à listproc@lists.sn.apc.org ; dans le corps du message écrivez : subscribe flamme votre nom


Équipe: Dafne Sabanes Plou (editor), Sonja Boezak, Mavic Balleza, Irene Leon, Anne Walker, Lenka Simerska, Malin Bjork, Thais Aguilar, Sonia del Valle, Maria Eugenia Miranda, Cheekay Cinco
Traductrices: Sharon Hackett, Nicole Nepton, Roxanna Sooudi
Photographes: Lin Pugh, Anoma Rajakaruna, Maria Suarez
Design et mise en pages: John Napolitano
Politique éditoriale : WomenAction est un réseau mondial d’information ayant comme but à long terme l’empowerment des femmes en accordant une attention spéciale aux questions des femmes et médias. Ceci est un journal indépendant et trilingue qui apporte une refléxion critique sur les activités de la Session spéciale afin d’exprimer les opinions et de stimuler les débats.

 


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